// 5 ans d'édition indépendante / Une histoire que nous écrivons avec vous ! //

// 5 ans d'édition indépendante / Une histoire que nous écrivons avec vous ! //

// Salon L'Autre Livre - Paris / 10, 11 & 12 novembre 2023 // Vous lisez // 5 ans d'édition indépendante / Une histoire que nous écrivons avec vous ! // 17 minutes

Nous voilà déjà en 2024. Toute l'équipe du Panseur vous souhaite une très belle année ! Et pour nous, c’est l’occasion de revenir sur cinq années d’existence. 

Souvenez-vous, c’est en janvier 2019 que les Éditions du Panseur ouvrent leurs portes sous l’impulsion d’une idée complètement folle : défendre une littérature franchophone, atypique, uniquement de création, et cela sans distinction de genre ; des histoires qui partant de l'intime touchent à universelle !  

Comme tous les projets qui semblent jaillir de nulle part, les éditions du Panseur sont nées d’une nécessité plus que d’une continuité ou d’un héritage. 

Et si fonder une maison d’édition sans appartenir déjà au monde du livre peut sembler un pari perdu d'avance, rapidement, notre passion et notre professionnalisme ont marqué les esprits. Car oui, nous n’étions personne et c’est à la force de nos textes que nous avons su faire nos preuves et convaincre, pendant cinq ans, les libraires, les lecteurs, les grandes maisons d’édition et la presse. 

2019 - Quand le monde était prêt à changer

Mars 2019, notre première parution, L’homme qui n’aimait plus les chats constitue le seul titre de notre catalogue sur cette année.

Certains nous disent que nous avons tort, d’autres que nous sommes fous, et pourtant, près de 10 000 exemplaires écoulés grâce aux quelques libraires qui ont pris le temps de nous écouter. Ils furent peu au début, des curieuses et des curieux qui découvrirent ce livre dans leur boîte aux lettres. Je me souviens, le jour de sa parution le 16 mars 2019, un seul libraire avait L’homme qui n’aimait plus les chats en rayon : la librairie Vaux-Livres (Vaux-le-Pénil, en Seine-et-Marne) “Premier roman abouti et maîtrisé qui questionnera efficacement chaque lecteur.”  

Puis de bouche à oreille, de proche en proche, de nouveaux libraires se sont mis à défendre ce petit livre épris de liberté, jusqu’à exploser les records de vente. Nous devons notre succès au travail de proximité de la librairie indépendante, un travail loin des médias et des plateaux TV, un travail de terrain concrétisé par un geste magnifique : des histoires qui se passent de main en main ! 

2020 - Littérature confinée 

En janvier 2020, c’est avec une immense fierté que nous publions notre second texte : Le quatrième Roi mage, premier roman d’Antonio Exposito.

Le Quatrième Roi Mage Antonio Exposito

Avec son écriture unique, Antonio nous livre une tragédie shakespearienne épique sur fond des mythes fondateurs, et traversés par une histoire d’amour incroyable. Cette œuvre, nous la défendrons coûte que coûte malgré la crise COVID. Car à peine éclose, notre maison subit la fermeture des librairies, le confinement et, malheureusement, la concentration des ventes sur les noms célèbres de la littérature. Comme beaucoup de petites maisons indépendantes, nous en subissons les conséquences exacerbées. 

Advienne que pourra, nous avons la conviction que nos livres ne sont pas des denrées périssables et sauront rester pertinents, qu’importe l’actualité et le moment où le lecteur les découvre. 

Et pendant que tout était fermé, Martin, de la librairie Le Neuf à Saint-Dié-des-Vosges nous offrait une lecture confinée :

 Octobre 2020, c’est Minuit sur le monde, premier roman du très humain Jules Pétrichor, qui vient garnir les rangs de notre modeste catalogue.

Minuit sur le monde Jules Pétrichor

Là encore, un second confinement perturbe la promotion du roman, ce qui n’empêchera pas certains libraires de brandir ce livre comme une ode à l’espoir et la résistance dans une époque plongée dans l’obscurité.

Roman d'aventure et d'apprentissage, nous suivons le parcours d'un jeune homme évoluant dans un monde figé sur minuit pile. Une très légère dystopie qui questionne la lutte et ce qu'est la révolution lorsque le soleil et les têtes ne tournent plus rond (je vous avais dit que nos histoires ne sont pas périssables).  

2021 - Les piliers et de nouvelles fondations

Janvier 2021, nous avons deux ans et nous publions le second roman d’Isabelle Aupy, Le Panseur de Mots, roman qui a donné son nom à la maison.

Le Panseur de Mots Isabelle Aupy

Si Le quatrième Roi mage est LE livre qui m'a fait éprouver la nécessité de faire circuler des histoires de main en main, Le Panseur de Mots m'a montré quel éditeur je voulais devenir : se mettre au service des histoires qui me sont confiées quitte à plonger entre les lignes et me recouvrir d'encre.

Pour le dyslexique que je suis, plonger dans le Panseur de mots, c'est comprendre comme jamais les liens organiques entre les mots, leur auteur et les lecteurs ; c'est sentir l'organisation "sociale" au sein même d'un paragraphe ; c'est vivre un texte plus que le lire, car les mots, devenus vivants, nous livrent tous leurs secrets ! Ils s'animent, ils prennent vis, ils s'affrontent, s'unissent et se déchirent pour tenter de nous faire entendre l'ineffable. Le geste d'écriture devient alors au service d'une dynamique transformative : la métaphore au service d'une métamorphose.   

En mai 2021, vient le tour de Malou dit vrai, le premier roman de Gwen Guilyn. Ça y est, les trois auteurs clés de la maison, ceux qui ont impulsé l’élan de ce projet fou, étaient réunis sous les mêmes couvertures. 

Malou dit Vrai Gwen Guilyn

Malou dit Vrai, c'est bien plus que de la fantasy gothique, c'est lorsque les histoires, les mythes, les poncifs, les non-dits, mais surtout les rumeurs, les "On dit" constituent le socle de nos existences.

Les histoires sont sous nos pas, elles sont en permanence autour de nous, entre nous ; elles murmurent à nos oreilles, elles nous soufflent des images, des rêves et des cauchemars. Malou dit Vrai, c'est une plongée dans le labyrinthe des secrets pour avoir le courage d'écrire sa propre histoire, et qu'importe si elle n'est pas parfaite !    

Septembre 2021, Claire Dumas rejoint la maison avec La Ville Humide, première nouvelle du catalogue.

La Ville Humide Claire Dumas

Imaginez une cité comme Venise, avec ses canaux, ses ruelles, ses ponts et passerelles. Vous sentez la moiteur touffue du brouillard qui envahit chaque parcelle de cette ville ? Alors levez la tête, vous verrez peut-être une jeune femme à la natte tressée accoudée à son balcon. Elle attend un jour neuf. Elle ne sait pas encore que dans cette ville humide, comme dans toutes les villes, il est possible de faire du bleu avec du gris.

Cette année 2021 fut aussi celle des remises en question. D’abord avec le deuil du sixième titre de la maison d’édition : Les cahots de l’anthropie dont la parution a dû être annulée, faute à une exigence qui était la mienne. Ce fut un déchirement, mais aussi une façon de réaffirmer le travail que nous fournissons pour accompagner au mieux les auteur.e.s et offrir à nos lecteurs les œuvres les plus abouties qui soient. La place est vide et ce fameux #6 ne fut jamais attribué. Chez nous, aucun livre ne remplace un autre, et nous espérons qu’un jour, l’auteur sera prêt à déployer tout le potentiel que nous avons vu dans ce texte étourdissant. 

Ensuite, il s’est avéré nécessaire de modifier notre fonctionnement pour se donner les moyens d’accueillir de nouveaux auteurs. L'auto-diffusion et l'auto-distribution avaient atteint leur limite par rapport à nos ambitions et à l’organisation globale du marché du livre (je pourrais m'étendre des heures sur le sujet, un jour peut-être...). 

2022 - Le Panseur change de format 

L’année 2022 a donc marqué un tournant aux Éditions du Panseur.

Du semi-poche (12,5 x 19 cm) nous passons à un grand-format plus conventionnel (14 x 20 cm), nous réajustons le charte graphique de nos couvertures auxquelles nous ajoutons des rabats. 

Nous débutons une collaboration avec Julie Bacques pour développer notre relation avec la librairie, notamment en Île-de-France, et nous confions notre distribution à Pollen (fini les petits mots que j'écrivais à la main et que je glissais dans chaque coli envoyé aux librairies). 

Ainsi commence l'année 2022, avec Felis Silvestris, le premier roman d'Anouk Lejczyk.

Felis Silvestris Anouk Lejczyk

Après la fable philosophique, la tragédie, le roman d'apprentissage, l'oulipo, la fantasy gothique, nous explorons le genre du "Nature Writting". Mais loin de nous l'idée de vous faire découvrir une énième histoire où l'on suivrait l'aventure de ceux qui partent ; Felis Silvestris, c'est l'histoire de ceux qui restent ! 

Et nous ressentons alors la détresse lorsque la l'absence se fait manque, quand l'inquiétude se fait peur ; mais aussi le bonheur lorsque la forêt envahit nos espaces les plus intimes, qu'elle plonge ses racines dans notre propre terreau et consolide le lien avec le vivant.  

En mars 2022, nous restons dans la littérature contemporaine avec Ossature, premier roman de Nassim Kezoui, jeune auteur de 28 ans à l'époque, un des plus prometteur de sa génération. 

Ossature Nassim Kezoui

500 pages, il n'en fallait pas moins pour déplier tout le romanesque nécessaire aux sagas familiales. Quoi ? Vous n'avez jamais entendu parler de la famille Rabat ? Anwar a pourtant animé un talk show, et Amira fut une photographe internationalement reconnue, exposant à New York, Paris, Tokyo. En effet, on peut se demander ce qu'il reste de la famille Rabat...

Saga familiale d'une part, Ossature est aussi le biopic d'Amira Rabat qui, à part ses photographies, n'a laissé aucune trace à ses contemporains. C'est son cousin, donc, qui nous raconte la célèbre photographe, sa jeunesse, son adolescence, son entrée tonitruante dans l'âge adulte, sa première photographie et surtout, l'origine de tout ça : le code des toilettes du mac do sur un ticket de caisse.

Mais avant d'en arriver là, il fallait que le narrateur fasse son propre détour, revenir à cet instant où on lui interdit d'aller à l'enterrement de son oncle, Salim, le père d'Amira ; et comprendre pourquoi leur famille a explosé. Et grâce à ce roman, j'ai enfin compris les méandres de nos constructions identitaires, de l’importance comme du poids de la culture et de la religion, et du risque de la "des-intégration" lorsque l'on nous impose de nous "plier" à une identité fantasmée (sujet brulant et tellement d'actualité).

Aout 2022, c'est LA rentrée littéraire. La nôtre est marquée par le troisième roman d’Isabelle Aupy Les échassiers, et le retour à la littérature adulte d’Isabelle Rossignol avec Chambre 152. Pour la première fois, les éditions du Panseur accueillaient une autrice déjà reconnue. 

Chambre 152 Isabelle Rossignol

Explorer l’intime et le féminin, traiter de thématiques difficiles et engagées, la plume d’Isabelle Rossignol se reconnaît par sa forme singulière et son dépouillement pour aller au plus proche du corps et de l’émotion. Avec Chambre 152, elle nous livre un texte d’une grande intensité où se déploie le chaos des sentiments qui hantent ceux qui restent quand leurs proches les quittent. Un texte fulgurant, une parole qu'il nous fallait vous faire entendre.

Les échassiers Isabelle Aupy

Les échassiers qui en a surpris plus d'un par son fond et sa forme. Isabelle Aupy nous ouvre les portes vers deux mondes, l'en-Haut & l'en-Bas, le vide et le vertige pour les uns, l'obscurité et la boue pour les autres. Un livre construit tête-bêche, de manière indifférencier, au lecteur alors de choisir par quel côté prendre le livre, la fin étant au milieu, point de bascule vers un autre début, l'irréversibilité d'un choix qui modifiera la compréhension de cette histoire. 

Quatre publications, donc, pour 2022 qui a surtout été l’année de la reconnaissance par les grandes maisons d’édition. C’est ainsi que Gallimard négocie avec nous la reprise des droits poche pour sa collection Folio de trois de nos romans : Le quatrième roi mageL’homme qui n’aimait plus les chats et Malou dit vrai. Trois premiers romans, des trois piliers de l’histoire du Panseur. 

 

2023 - Petit deviendra grand 

2023 s’ouvre sur la parution du Sorcier blanc, premier roman de Mathieu Vivion et cette fois-ci, c’est Points qui nous rachète les droits pour le format Poche. Aurions-nous du nez, aux éditions du Panseur, pour dénicher les jeunes talents ? 

Le Sorcier Blanc Mathieu Vivion

Quelques semaines plus tôt, avait lieu une coupe du monde de football qui n'a jamais été aussi critiquée, à l'envers de toutes préoccupations écologiques et des droits humains, prenant en otage les compétiteurs autant que les amateurs de ce sport populaire, et dont les chantiers ont couté de trop nombreuses vies, Le Sorcier Blanc est un carton rouge lancé contre la financiarisation du football et les dérives de la marchandisation des rêves dans le milieu de sport. 

Le Sorcier Blanc, c'est une voix qui se tend, se distend, le temps d'une chute. Une voix qui se tente, s'ose, se cherche, qui brave le complexe, l'impuissance, la culpabilité et l'illégitimité à raconter l’histoire d’un Autre. C’est une voix qui, avec cette imperfection qui fait sa singularité, essaie de rendre hommage à un enfant, à tous les enfants qui meurent de vouloir accomplir leurs rêves… C'est un premier roman, c'est comme un premier chant, pour déclamer une tragédie, puisque rêver de gloire ou simplement de jours meilleurs peuvent conduire à la chute…

Toujours fidèles à notre volonté de découvrir des voix nouvelles et de transcender les genres littéraires, La Rédactrice de Michèle Cohen et L’Amer de Maëlenn le Bret s’ajoutent à notre catalogue. Ainsi allons nous explorer les registres de la non-fiction documentaire. 

La Rédactrice Michèle Cohen

Avec le soutien d'Aurélie Srefaty-Bercoff, attachée de presse spécialisée dans l'édition indépendante, nous obtenons enfin nos premiers articles dans la presse littéraire et de pointe. Coup de projecteur dans Le Monde des Livres, Diacritik, Le Temps, Courrier, Sitaudis, L'Humanité, sur La Rédactrice, premier roman de Michèle Cohen. 

Qu’est-ce qu’écrire ? Voici la question fondamentale qui anime les éditions du Panseur. Avec son premier livre, Michèle Cohen nous donne accès à une expérience intime de l’écriture, il nous élance sur le chemin, il nous fait vivre les étapes, les réflexions et les actions d’une femme qui a gagné sa vie en écrivant pour les autres. La prouesse de Michèle Cohen, au travers d’une histoire de vie portant une attention tout à fait remarquable à l’humain est de réussir à nous émerveiller de l’écriture qui peuple notre quotidien. Si admirer est formateur, j’éprouve de l’admiration pour Michèle Cohen et je pense avoir beaucoup appris grâce à elle.

La Rédactrice est parue en mars 2023. Un mois plus tard, c'était au tour de L'Amer, premier roman-poético-documentaire (il y a-t-il seulement des cases pour cela ? :-)) de Maëlenn le Bret.

L'amer Maelenn le bret grossesse

En tant qu'homme, jamais je ne saurai ce que porter la vie signifie. Je n'éprouverai jamais cette transformation du corps et du regard des autres, de leurs gestes, de leurs paroles. En rupture avec le discours commun, Maëlenn Le Bret m’a renversé en me faisant lire à haute voix ce que ces femmes ont dit tout bas. Et je me dis alors que ce texte est plus à mettre entre les mains de ceux qui, comme moi, ne vivront pas ce que les femmes savent depuis la nuit des temps. 

De la fiction, du documentaire, de la poésie, du fantastique, rien ne nous effraie tant que cela répond à notre envie de proposer des textes novateurs !

Et pendant que nos nouveautés font leur petit bonhomme de chemin, Felis Silvestris est parti au Québec trouver refuge aux éditions XYZ ; L’homme qui n’aimait plus les chats parcourt le monde : nous négocions les droits pour cinq langues (espagnol, catalant, hollandais, italien, turque). 

Puis surprise : nous voilà finalistes, lors des trophées de l’édition organisés par Livre Hebdo, au titre de Petite maison d’édition de l’année. Les fondations de notre maison se solidifient et le Panseur s’installe dans le paysage littéraire français. Même si nous n’avons pas gagné, pour nous, c’est un travail acharné qui porte ses fruits. 
Trophée de L'édition Livre Hebdo petit maison d'édition de l'année
(photo souvenir - à gauche Thibault Radenne, Librairie L'écriture ; à droite Jérémy Eyme, éditions du Panseur)

Nous sommes début avril, et a lieu le Festival du Livre de Paris, l’occasion pour les auteurs de se retrouver presque tous ensemble et de rencontrer leur public le temps d’un week-end mémorable. Un moment de fête où les lecteurs étaient au rendez-vous. 

À peu près au même moment, L’homme qui n’aimait plus les chats d'Isabelle Aupy est annoncé dans la sélection 2023-2024 du Prix Folio des Lycéens. Rendez-vous compte : la toute première publication du Panseur fera sa rentrée des classes dans près de 600 lycées. Qu'un de vos livres soit étudié en classe, c'est presque un aboutissement ! Je suis tellement fier ! 

En parlant de rentrée des classes, il y a notre fameuse rentrée littéraire 2023 et Copeaux de bois - Carnets d'une apprentie bûcheronne, second roman d'Anouk Lejczyk. 

Copeaux de bois - Anouk Lejczyk

Bon, là, on a envoyé du steak ! Dans ce livre, il y a tout (salade, tomate, oignon) et il me confirme ce que j’ai ressenti à la découverte de Felis Silvestris : oui, il y a là un talent !

Anouk Lecjzyk marque la rentrée littéraire d'Aout-Spetembre 2023, tant du côté des libraires que de la de la presse. Télérama, L'Humanité, Le Figaro Littéraire, Sud Ouest, Libération, Lire Magasin, le Progrès, et avec un énorme succès en Belgique (La Libre Belgique, La RTBF 1ère, Femmes d'Aujourd'hui, La Une - le 6/8, etc.). 

Trois mois après sa parution, nous devons faire un second tirage pour répondre aux demandes, en prévision des fêtes de Noël (les observateurs remarqueront que l'édition est un peu différente ;-)).

Et nous pouvons vous annoncer notre joie d'avoir signé avec J'ai Lu une reprise en format poche pour les deux romans d'Anouk (parutions prévues pour 2025). 

En octobre est paru Blackout, premier roman de Gabriel Henry, venant ainsi clôturer notre programme 2023.

Premier roman de Gabriel Henry Blackout Mongolie

Ce livre m’a embarqué pour une odyssée des temps modernes, à la rencontre des terres lointaines, sans voyeurisme culturel ni exotisme. J’ai ainsi plongé dans l’altérité du monde comme dans ma propre altérité lorsque la mémoire et l’identité deviennent floues. Confronté aux steppes infinies, territoire où l’œil ne sait où se raccrocher, j’ai vécu le vertige de celui qui se tient en équilibre au bord du monde. Un roman qui nous invite à prendre notre temps et à la chérir. 

5 ans d'édition indépendante

Tout au long de ces cinq années, nous n’avons jamais cessé de défendre l’intégralité de notre catalogue, nos nouveautés comme nos titres les plus anciens, convaincus qu’un livre que l’on lit pour la première fois sera toujours une nouveauté. 

C’est donc une belle année 2023 qui s’achève et 2024 débute avec de nouveaux projets : Une si moderne solitude, premier roman de Léna Pontgelard, à paraître le 11 janvier 2024. 

Notre passion ne s’est pas essoufflée, au contraire, elle est plus que jamais au rendez-vous de nos prochaines parutions ! 

Très belle année à tous et à nos cinq ans !

Jérémy Eyme

Fondateur du Panseur