♡ Coups de cœur ♡

Le Panseur de Mots

Un roman hors du commun sur fond de guerre des mots. Nous plongeons dans un monde qui refuse la dictature, où le poète dispute la place à l’ordre des mots établis. Une aventure littéraire dans laquelle on aime se perdre !

♡ Librairie du Centre (Ferney-Voltaire) ♡

♡ Librairie Peiro-Caillaud (Sainte)

« Un texte plein d'émotion qui donne littéralement vie aux mots. Un texte parfait pour tous les lecteurs en quête de douceur dans ce monde de brutes ! »

Ce texte est une ode à la prise d'existence, une bataille personnelle et touchante pour devenir. Isabelle Aupy m'a transporté plus loin encore que ne sait le faire la littérature. Un très grand livre. 

♡ Léo Noël - Librairie La Zone du Dehors (Bordeaux) ♡

♡ Coup de cœur du libraire ♡

Une magicienne du verbe !

Isabelle Aupy confirme avec Le Panseur de Mots son immense talent d'écrivain. En véritable magicienne du verbe, elle redonne de l'importance et tout son sens au simple mot. Une construction littéraire époustouflante qui donne vie à un récit intime et poignant.
Librairie La Folle Aventure (Trévoux)

♡ Librairie Page 5 (Bruz) ♡

Isabelle Aupy vous fera vivre votre lecture comme jamais auparavant !
Le Sujet cantonne les Mots en phrases et les phrases en paragraphes. Rien ne doit déroger à l'ordre qu'impose le despote. Les poètes, tordant et dénaturant les mots, n'ont pas leur place dans ce monde parfaitement ordonné et hiérarchisé. Jusqu'au jour où L'Ouïe, fidèle correcteur du Sujet, ne peut s'empêcher d'écouter un poète plutôt que l'abattre…

♡ Librairie Au librius (Voiron) ♡

L'Autrice de "L'homme qui n'aimait plus les chats" (qui est un énorme coup de cœur chez nous) réussi dans le Panseur de mots l'exploit de vous parler de dictature, d'écriture, d'écrivain, d'amour et de seconde chance au travers de ce qui fait le corps même d'un livre : les mots de son texte.
Avec L'Ouïe, correcteur jadis impitoyable qui se découvre capable de soigner les mots ; belle, adjectif inutile dans un texte au masculin dont l'amnésie cache un secret ; Antonio, Prénom au regard bienveillant ; et Mohammed, Sujet de la ville de Paragraphe obnubilé par l'Ordre, qui chasse la Poésie comme on circonscrit la Liberté d'Expression ; le Panseur de mots est à la fois un récit d'aventure, un poème, une réflexion sur l'art d'écrire et, comme dans L'Homme qui n'aimait plus les chats, une ode à celles et ceux qui ne sont pas de grands guerriers mais dont la voix, même petite, même menue, peut changer les choses.

♡ Coup de cœur du lecteur ♡

Quelle prouesse technique !

Mais peu importe la technique, le propos n'est pas là, même s'il impressionne la rétine et la cervelle ! Quelle émotion surtout !

L'Auteure se sert des mots, des verbes, des pronoms, de la ponctuation, comme autant de personnages de l'intrigue. Très vite, franchie cette première surprise, on ne lâche plus le livre, quel meilleur baromètre que celui-ci quant à l'appréciation d'un roman ?

L'auteure se livre ici à une introspection dans le labyrinthe de son imagination, comme nous en faisons chacun en pensées, certains d'entre nous rêvant d'avoir le talent de le transposer à l'écrit, à l'écran, ou sur une toile. Elle parvient ainsi à nous faire pénétrer son royaume intérieur, comme dans un rêve ou tout est envisageable pour peu qu'on lâche prise.
Un deuxième opus époustouflant d'Isabelle Aupy, bravo vraiment !
@Laure020309

♡ Librairie Gutenberg (Strasbourg) ♡

Une sacrée claque littéraire ! Le Panseur de mots vous propose de plonger dans la substantifique moelle de la fiction. Il demande au lecteur de baisser les armes et de se laisser emporter par la main au royaume de la métaphore filée.

Ce roman se passe au cœur d'un texte : le décor est la page et les personnages sont les éléments de ponctuation et les mots.

Au cœur du paragraphe, les poètes et leur licence défient l'autorité, et les correcteurs sont là pour faire régner l'ordre : ils biffent, corrigent et terrorisent tous les mots écrits, qui tiennent à leur intégrité, leur survivance, le sens qu'ils portent et leur rôle dans l'histoire. La narratrice est "belle", un adjectif qui s'accorde en genre et en nombre avec le nom qui l'accompagne. Est-elle seulement cela, soumise aux désiratas de qui choisit le Nom auquel elle s'accordera ?

Outre un beau moyen de réviser sa grammaire, le Panseur de mots réussit l'exploit de déployer une véritable épopée émancipatrice, par-delà le langage.

C'est un excellent hommage à l'écriture, à la fiction, au lieu du livre. Avec ce second roman, Isabelle Aupy confirme son talent de conteuse, déjà éclos dans L'homme qui n'aimait plus les chats. À nouveau porteuse d'un message fort et engagé, l'autrice dévoile cette fois sa maîtrise du langage, et réussit la prouesse d'emmener son lecteur jusqu'au cœur de l'acte d'écrire.

♡ Martin - Librairie Le Neuf (Saint-Dié-des-Vosges) ♡

Comme lire pour la toute première fois, encore une fois. J’ouvre le livre et là je doute.
Une page, deux pages, trois pages, il me faut désapprendre ce que je crois savoir, réapprendre ce que je sais déjà, quatre pages, cinq pages, six pages, vivre cette littérature de l’instant, au début expérience sans début sans fin, étrange, cinq pages quatre pages trois pages et, bouleversant à chaque page, une nouvelle voix, à chaque page, une nouvelle lecture, à chaque page cette curieuse impression… Comme lire pour la toute première fois, encore une fois.

♡ Coups de cœur du libraire ♡

Isabelle Aupy nous invite à faire l'expérience d'un véritable tournoiement textuel.

L'auteure joue des formes, se joue de la graphie (les courbures, les mouvements, les postures, les angles, les rondeurs, la corporéité des lettres, l'entrelacement et la chair des mots, les styles, les interlignes, les sauts de page aussi), mais aussi des fonctions de ces personnages qui ordonnancent le Livre ; ce qui permet « littérairement » de donner vie aux mots. Ou quand la césure entre humains et non-humains s'abolit et que s'encre la réhabilitation de la syntaxe par l'histoire racontée.

Cette attention de tous les instants à la morphologie du texte nous mène loin, très loin même. Et cette forme soignée, recherchée, vaut le détour !

C'est avant tout la puissance du langage utilisé et la configuration du récit qui transforme les mots en personnage qui transportent des idées. L'histoire se dessine en fragments (la métamorphose et l' « empowerment féminisite » de Belle puisque c'est de cela dont il est question), dans le creux de ces mots virevoltants. Ou comment l'écriture dialogue avec la lecture.

Comme une marque de fabrique des éditions du Panseur, on retrouve une mise en abîme (de l'importance des miroirs, des reflets). Prend ainsi forme tout un programme, où il s'agirait non seulement de faire des mots des vivants mais aussi pour paraphraser un ouvrage de Jean Faya, de panser le sensible.

Xavier - Librairie Esperluette (Lyon)

@Stelphique (blogueuse littéraire)

♡ Coup de cœur du lecteur ♡

Et si…

Et si j'étais moi et si j'étais elle. Et si j'étais je et si j'étais rien. Et si j'étais Poète et si j'avais le souffle, j'écrirai des mots, comme on panse le monde. J'écrirai des mots, comme on existe. J'écrirai, je désobéirai, je ragerai, je raillerai, je dirai, j'empêcherai la beauté de s'éloigner. Et si j'étais elle, j'aurai crié, j'aurai aimé, j'aurai pleuré.

Et si j'étais moi, j'aurai aimé sortir des marges, et sauver ce qui peut encore l'être… Le paragraphe peut bien s'écrire sans moi, les On qui s'égarent, peuvent-ils encore s'envoler ?

Et si j'étais L'Ouïe et si j'étais le Sujet, qu'aurais-je fait ?

Et si j'étais L'Ouïe et si j'étais le sujet, qu'aurais-je fais ? Et si j'étais Correcteur et si je tais mes mots, qu'aurais-je pensé ? Et si j'étais Sujet, et si je parlais, qu'aurais-je pansé ? Et si j'étais Poète et si j'avais existé, je délivrerais des maux, comme on respire les pages. Je délivrerais des mots, comme on vit. Je délivrerais elle et les poètes, je me battrais pour que les figures de styles, les métaphores, les adjectifs, le Verbe reste, mais où, je mettrais les majuscules ? Je ne suis pas l'Ordre, et je ne le ferais/serais probablement, jamais… Le texte peut laisser des traces, mais si le sens disparait, que ferais-je du silence entre les lignes ?

Et si, et si…

Et si, j'étais lectrice, je vous dirais que je suis Cœur qui bat.

Je vous dirais que l'émotion est là. Que sans elle, sans le palindrome, sans la belle, rien ne vaut cet instant. Être quelque part, entre l'histoire qui s'écrit et celle qui se vit, être dedans et en dehors, mais être au plus près de la sensation de lire quelque chose d'exceptionnel. D'inédit, d'original, de singulier, de fabuleusement rare.

Et ce n'est qu'en devenant lectrice,

que l'on peut faire vivre ces personnages, que l'on peut sentir la vibration de la poésie, que l'on peut saisir la portée des mots, que l'on peut entendre la sonorité de l'envolée… Alors, quitte à mourir demain, quitte à être effacée, je voudrais que l'encre que je laisserais vous fasse voir, qu'il y a eu Coup de Cœur avec le Panseur de Mots. @Stelphique